Régie d'oeuvres
Trop souvent la notion de patrimoine est associée à celle de collection publique. Or, le code du patrimoine dans son article L.1 définit le terme « patrimoine » ainsi :
Le patrimoine s'entend, au sens du présent code, de l'ensemble des biens, immobiliers ou mobiliers, relevant de la propriété publique ou privée, qui présentent un intérêt historique, artistique, archéologique, esthétique, scientifique ou technique.
Grâce à plus de huit années d'expérience dans les musées, je vous aide à mieux connaitre votre collection.
-
Inventaire
-
Numérisation
-
Conseil en conservation
-
Reconditionnement
En matière de conservation, le fait qu’une œuvre fasse partie d’une collection publique ou d’une collection privée importe peu ; la problématique commune reste celle de la conservation dans le temps et dans une temporalité qui dépasse l’échelle d’une vie humaine. Cette problématique se pose même avec une acuité particulière concernant les collections privées puisque leur nature de « biens mobiliers » leur confère une valeur financière, celle de leur estimation à un moment T. Elle est susceptible de servir de base au calcul des valeurs d’assurance, de montant d’actifs pour l’évaluation d’un patrimoine pour une succession par exemple, sans oublier qu’il ne tient qu’à la seule volonté du collectionneur de les réinjecter, à tout moment, sur le marché de l’art. C’est aussi l’un des objectifs de la conservation – garantir la valeur d’un actif – dans le cas très particulier des collections privées, un objectif que ne saurait poursuivre le responsable d’une collection publique.
L’un des aspects fondamentaux du travail d’inventaire est le marquage.
Il peut avoir trois fonctions :
-
L'identification par le marquage traditionnel des numéros d’inventaire (encres, crayons, feutres, peintures, à adapter selon les supports),
-
La gestion au moyen de techniques automatisées de traitement de l'information (code à barres et puces radiofréquences pour les systèmes les plus récents),
-
La sûreté pour lutter contre le vol et le trafic illicite des biens culturels (encres à base de pigments spéciaux, techniques d’imagerie scientifique). L’OCBC (office central de lutte contre le trafic de biens culturels) recommande de documenter le bien culturel par un dossier scientifique et une couverture photographique, afin de pouvoir revendiquer la propriété d’un bien retrouvé.